Art en Chapelles 3ème Biennale

La question est souvent posée : pourquoi donc est-ce l’art contemporain qui est invité à « investir » les églises et chapelles du haut-Doubs retenues par art en chapelles dans ses circuits ?

« Art » : le mot rebute parfois ; indiffère souvent. Alors quand l’art devient contemporain au mieux il surprend, interroge, questionne. L’interrogation est légitime : dans son livre Vérité en art, le philosophe et critique d’art, Philippe Sers, écrit : « le paysage artistique actuel manque de lisibilité. Il est difficile d’y trouver ses repères et de construire un jugement de valeur (…). En face de l’art contemporain, la tentation vient alors au public de tout rejeter, dans l’impossibilité de discerner, ou bien de tout accepter par intimidation. Deux attitudes
qui n’ont de sens ni l’une, ni l’autre ».

C’est donc un choix exigeant que le nôtre, car il fait appel à toute la capacité d’attention et d’interrogation. c’est un choix qui s’impose, car l’art contemporain est porteur de l’essentiel :

— en rendant présent l’inapparent, il est par définition, un acte créateur.

— en posant des questions sur l’homme, sur sa vie, sur ses doutes, la nature…

Il nourrit la réflexion spirituelle, sur notre histoire passée, présente et… L’art contemporain se montre sous toutes ses facettes, invitant le visiteur-spectateur à la curiosité, l’écoute, la rencontre, la réflexion.