actualités

oct 2017

Entre deux infinis

Galerie Anne-Sarah Bénichou

Vernissage samedi 28 octobre de 15h à 20h

Entre deux infinis

Michel Blazy, Julien Discrit, Pierre Huyghe, Claude Lévêque, Laurent Montaron, Valérie Mréjen, Melik Ohanian, Thu-Van Tran, Jingfang Hao et Lingjie Wang

exposition collective du 28 octobre au 21 décembre 2017

Second volet d’une réflexion thématique autour de la représentation des notions conceptuelles dans l’art contemporain, l’exposition collective « Entre deux infinis » interroge le Temps au travers des œuvres de dix artistes : Michel Blazy, Julien Discrit, Pierre Huyghe, Claude Lévêque, Laurent Montaron, Valérie Mréjen, Melik Ohanian, Thu Van Tran et le duo Jingfang Hao et Lingjie Wang.

« C’est là que parfois le temps s’assoupit comme la roue du compteur quand la dernière ampoule s’éteint. C’est là qu’on commence à voir, dans le noir. Dans le noir qui est aube et midi et soir et nuit d’un ciel vide, d’une terre fixe. Dans le noir qui éclaire l’esprit. C’est là que le peintre peut tranquillement cligner de l’oeil. » Samuel Beckett, Le Monde et le pantalon.

http://annesarahbenichou.com/fr/expositions/presentation/20/entre-deux-infinis

oct 2017

时间的狂喜 / L’extase du temps

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He Xiangning Art Museum has always been concerned with the condition of young artists’ practice. It is with great honor that we invite Guangzhou Academy of Art professor Hu Bin and independent curator Yuan Fuca to co-curate an exhibition titled “The Ecstasy of Time: Reframing the Medium of Knowing.” The exhibition features eleven individuals and collectives of young Chinese artists and commisions a performance installation “Prosecuting Sweat, Neon Dreams” in accordance with the theme.

The works presented in this exhibition respond to different aspects of the complex relationship between “technology and art.” Using the context of postmodern language on the questions of technology and representation, Fredric Jameson once proposed that art today is re-productive art, while at the same time suggesting that the representation machines of late capitalism presents a challenge to our aesthetics. How is the world recreated by technology? How does this recreated world reconstruct our methods of viewing and thinking? Correspondingly, when the judgement criteria of modernism are no longer applicable to today’s media environment, how does one read the fragmented information contained in the works in light of the smooth content of the interface of production? In reality, with the gradual reduction of life itself to a commercialized image of imitation and replication, the elimination of the historic significance of incidents, as well as the reality of the audience’s pursuit of the pleasure of pure language, how can we reflect on the changes rising from the transformation of science and technology?

Here, the reintroduction of the concept of time possesses a certain political necessity. Correspondingly, the material and sense forms of time receive interests in this exhibition. Within time, man is no longer the starting point for the news, but has become at various times the recipient, indicator, code, and medium supporting the news, and sometimes the news itself. This view of time redefines human plasticity—a sort of mechanism for establishing communication and discernment, a moment in time that includes the past, present and future, much like the concept of “ecstasy” described by Martin Heidegger, which is therefore a material manifestation of the “authentic present.” In this everaccelerating space-time relationship that promotes globalization, how do we understand the resistance of the form of time? Considering especially the speed of society above all else in China’s postmodern reality, how do we think deeply about the problems created by technology to establish individual judgment and resistance? We hope for “The Ecstasy of Time” to serve as a critical starting point.

sept 2017

14e Biennale de Lyon

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Mondes flottants
Par Emma Lavigne, Commissaire invitée

Depuis sa création en 1991, Thierry Raspail, directeur artistique de la Biennale de Lyon, propose à chaque commissaire invité de réfléchir à un mot donné pour trois éditions. La Biennale de Lyon 2017 est le second chapitre d’une trilogie autour du mot « moderne », et c’est avec ce mot que Thierry Raspail a invité Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz, à imaginer cette 14e édition, à la Sucrière et au macLYON du 20 septembre 2017 au 7 janvier 2018.

« Le moderne c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immobile. »
Charles Baudelaire

C’est dans le contexte d’une mondialisation galopante générant une constante mobilité et l’accélération des flux, cette “ liquidité ” du monde et des identités analysée par le sociologue Zygman Bauman, que la Biennale explore l’héritage et la portée
du concept de “ moderne ” dans la création actuelle, selon la définition qu’en fit le poète Baudelaire, qui envisage le moderne comme “ le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immobile ”. La Biennale se déploie comme un paysage mobile et atmosphérique en expansion, qui se recompose sans cesse, à l’image de certains chefs-d’oeuvre de la modernité provenant, dans le cadre des quarante ans de l’institution, du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne, tels que la partition aléatoire de formes suspendues dans l’espace de Calder, ou les peintures de Fontana ouvrant sur des cosmogonies infinies. Le “ White Cube ” se fissure, se mue en organisme, en une constellation, où de Jean Arp à Ernesto Neto, de Lygia Pape à Daniel Steegman Mangrané, l’art et l’espace se biomorphent, s’ouvrent sur des projets qui remettent en cause l’abstraction de la modernité européenne afin d’en réévaluer la portée, à l’échelle du monde. A l’image de la voile blanche “ White Wide Flow ” de Hans Haacke ou les cerfs-volants de “ Let’s Make Cows Fly ” de Shimabuku, les “ Mondes flottants ” de la Biennale de Lyon sont traversés par le vent des soulèvements libertaires, des fulgurances poétiques et déflagrations esthétiques contemporaines.

Des promenades permettent de relier les oeuvres du macLYON à celles de la Sucrière et du dôme de Buckminster Fuller, place Antonin Poncet :
Archipel de la sensation, Expanded Poetry, Ocean of Sound, Corps électrique, Cosmos intérieur et Circulation / Infini

Over the rainbow, 2016
L’été à venir est déjà fini, 2016

Hao Jingfang & Wang Lingjie conçoivent et réalisent des objets et des environnements hybrides. L’arc-en-ciel, provoqué par la réflexion des rayons de lumière sur une surface irisée de l’œuvre Over the Rainbow, apparaît comme un instant fugace à saisir. Visible seulement depuis certains points, il se déplace avec la marche du spectateur, puis disparaît. Le dépouillement du dispositif souligne la nature délicate de cette appa­rition. L’expérience sensorielle et méditative permet d’apprécier différents phénomènes liés à l’écoulement du temps, aux variations lumineuses ou aux limites de notre perception. Tout autour, les traces de pollen de lotus convoquent un temps cyclique et contradictoire. Le pollen de lotus est à la fois l’élément mâle de sa reproduction, et donc de sa future germination, mais aussi son fossile – ce qui reste après le pourrissement de la plante et qui se conserve plusieurs milliers d’années. Les historiens et les archéologues s’en servent pour analyser la transition du climat et le changement des espèces. Il symbolise également l’immanence et qui ren­voie dans le bouddhisme aux trois stades de l’existence – le passé, le présent et l’avenir.

Avec l’aide généreuse de la Cristallerie Saint-Louis

©DR

juin 2017

Jingfang Hao & Lingjie Wang, White Space Beijing

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We are delighted to announce the opening of the artist duo Jingfang Hao & Lingjie Wang’s first solo exhibition at WHITE SPACE BEIJING on June 3rd, 2017. This show will survey the artists’ installation-centered practice in recent years.

Jingfang Hao & Lingjie Wang’s creations focus on nuanced changes in nature. Through utilizing devices and mechanisms of materials science and engineering, the artists continuously explore human perceptions and emotions correlated to the physical world. Presented this time are a series of installations including long-term projects Sun Drawing and Rainbow. With an in-depth research into and application of optical elements, thermosensitive materials and mechanical design, Hao and Wang take natural elements such as light, gravity and time as their primary artistic materials, gradually lessening the importance of the technological aspect and renewing at once the viewer’s personal experience on the sensual dimension.

Jingfang Hao (b. 1985, Shandong) & Lingjie Wang (b. 1984, Shanghai) currently work and live in Mulhouse (France) and Shanghai. The artists graduated from Shanghai Maritime University in 2017 with B.E. in industrial design; obtained their MA and Diploma national supérieur d’expression plastique at École Supérieure d’Art de Lorraine in 2011 and 2012, respectively. Their recent exhibitions include 14th Biennale de Lyon: Floating Worlds, Lyon, France (2017); 62e Salon de Montrouge, le Beffroi, Montrouge, France (2017); Over the Rainbow, La Grande Place / Musée du Cristal Saint-Louis, Saint-Louis-lès-Bitche, France (2016); The Second Nature, La Regionale 17, HeK Basel, Basel, Swizerland (2016); This Coming Summer Has Already Gone, MoCA Pavilion, Museum of Contemporary Art Shanghai, Shanghai, China (2016); Nonfigurative, Shanghai 21st Century Minsheng Art Museum, Shanghai, China (2015).

avr 2017

Les Unités

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UNE PROPOSITION DE BENOÎT BILLOTTE AVEC LES ARTISTES JINGFANG HAO ET LINGJIE WANG, MICKAËL LIANZA, NICOLAS MULLER, ANNE-CHANTAL PITTELOUD.

Autour de cette thématique commune, chacun des artistes se plait à jouer de la polysémie de ce terme. Ils s’approprient la notion d’unité tant dans le domaine scientifique, architectural, linguistique que conceptuel, allant même jusqu’à redéfinir des formes d’unité ou des outils de mesure.
tous les jeudis à 18h30
4 mai : conférence de B. Frommel
11 mai : projection de films d’artiste
18 mai : nuit des bains

28.04.2017 — 20.05.2017
vernissage 27.04.2017 — 18h30

62e Salon de Montrouge

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La 62e édition du Salon de Montrouge s’inscrit dans le profond renouvellement initié en 2016 sous la direction artistique d’Ami Barak, l’un des catalyseurs les plus actifs de la scène artistique contemporaine et de Marie Gautier, co-directrice artistique.

Sur les 1500 m2 du Beffroi, photographies, sculptures, dessins, vidéos et installations se révèlent au grand public au sein d’une véritable exposition collective via 4 grands chapitres, un parti-pris impulsé par le regard curatorial d’Ami Barak et de Marie Gautier. Le 62e Salon de Montrouge consistera ainsi en une véritable cartographie de la jeune création contemporaine, dans une scénographie à la fois sophistiquée et élégante de Ramy Fischler et Vincent Le Bourdon, et une identité visuelle entièrement conçue par les jeunes graphistes Camille Baudelaire et Jérémie Harper.

Les 53 artistes de la sélection 2017, venus de France, de Belgique, d’Espagne, du Royaume-Uni, mais aussi du Brésil, du Togo, de Colombie, du Maroc, de Russie, de Corée du Sud et de Chine, ont été sélectionnés par Ami Barak et Marie Gautier, aidés d’un comité composé de personnalités de l’art contemporain. Ils seront soumis aux regards expérimentés d’un jury présidé par Bernard Blistène, directeur du Musée National d’Art Moderne, qui leur remettra, lors du vernissage le 26 avril prochain, les prix du Salon de Montrouge.

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