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avr 2014

dokKa Festival documentaire Karlsruhe

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Travailleuses… a été sélectionné pour dokKa, le festival documentaire Karlsruhe 2014.

Le documentaire est au coeur de ce festival qui aura lieu, pour la première fois, du 28 mai au 1 juin 2014, en Allemagne, à la Kinemathek Karlsruhe. Contrairement à d’autres événements de ce genre, ce festival intègre non seulement le film mais aussi d’autres medias tel que des émissions radiophoniques ou des installations plastiques. Par cette manière, le choix du medium devient secondaire, le contenu et la qualité d’analyse seront les points essentiels d’évaluation des présentations.

Cette combinaison entre le cinématographique, le radiophonique et le plastique présente une innovation dans le monde des festivals allemands. Le dokKa joue un rôle de « frontalier » et s’ouvre à des formes nouvelles et expérimente. Il lutte, malgré l’intérêt du public, contre la réduction des travaux radiophoniques documentaires. En outre, il souhaite montrer la quantité et l’existence du nombre intéressantes de productions, en permettant notamment au public de rencontrer les artistes et d’entrer en contact directement avec eux lors de l’événement. Ce premier festival dokKa est réalisé en coopération avec la Kinemathek Karlsruhe e.V, et, avec le soutien de la Ville de Karlsruhe.

Le festival traitera des thèmes : « la loi et la justice », « la région transfrontalière du Rhin Supérieur» (Suisse, France, Allemagne). Les conditions pour postuler seront publiées courant octobre 2013, disponibles dans les pays suivants : Allemagne, Autriche, Suisse et France. Pour les œuvres qui seront présentées en français celles-ci doivent contenir des sous-titres et/ou être traduit en allemand.

fév 2014

DQVTM, journée d’etude au Centre Pompidou Metz

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L’extraordinaire essor de la Chine au cours des dernières décennies suscite, aux yeux de l’Occident, curiosité et émerveillement, parfois teintés d’une certaine inquiétude. À l’occasion du 50e anniversaire de la reconnaissance de la République Populaire de Chine par la France, le collectif DQVTM (sous l’égide de l’association messine Octave Cowbell) s’est créé afin d’entamer un dialogue pérenne entre les deux pays.

Inscrit dans la durée, cet ambitieux projet se structure en différents « Mondes » : après le Monde 1 (Paris, mars 2014), et avant le Monde 3 (Wuhan, Chine, mai-juin 2014), le Monde 2 se déroule à Metz, au mois d’avril, grâce au soutien de nombreux partenaires. Un Monde 4 (Pékin) et un Monde 5 (Shanghai) sont également en préparation.

La partie messine du projet « Dans quelle vie tu monde(s) ? » s’inscrit dans la Semaine du Développement Durable. Elle consiste en cinq expositions d’artistes chinois, présentées dans différents lieux. Elle débute le 3 avril par une Journée d’étude au Centre Pompidou-Metz, réunissant de nombreux artistes et acteurs du monde de l’art. En partenariat avec le Frac Lorraine, elle comprend également la résidence à Metz d’une jeune commissaire d’exposition chinoise.
Tous les événements de la manifestation sont libres et gratuits.

Dans le cadre de la semaine nationale du Développement Durable (1er au 7 avril 2014)

Accueil des participants à partir de 10h, ouverture au public à 10h15, le 3 avril 2014.

Art contemporain, révélateur des mondes en construction : rencontres et écarts France/Chine.

En partenariat avec le Labex ARTS-H2H Université Paris 8 et le Laboratoire Lorrain en Sociologie de l’Expertise ( 2L2S ) Université de Lorraine.

Allocution d’accueil par Laurent Le Bon, directeur du CPM
Présentation du projet DQVTM par Frédérique Lecerf et Laurent Jammes
Conférence : Les questions environnementales dans l’art contemporain |Nathalie Blanc | directrice de recherche au CNRS
Nathalie Blanc

Claude d’Anthenaise et Virginie Chuimer-Layen
Hélène Guénin, Maud Louvrier-Clerc et Nathalie Blanc
Table ronde 1 : Des mondes entre les pôles
Modérateur |Olivier Goetz. Intervenants |Béatrice Josse, directrice du FRAC Lorraine |Fu Xiaodong,com-missaire d’exposition-directrice de la galerie Space Station, Pékin |Sylvain Levy, collectionneur| Xuefeng Chen, plasticienne | Liyu Yeo, conférencier, commissaire d’exposition, Christian Debize, directeur de l’ENSAN

journée d’étude Metz

Table Ronde 2 : Nord/Sud, Occident/Orient, Identités…
Intervenants | Frédérique Lecerf, plasticienne | Antigone Mouchtouris, sociologue | Jean-Marc Leveratto, sociologue | Lingjie Wang et Jingfang Hao, plasticiens.

Table Ronde 3 : L’art contemporain : un art durable ?
Modérateurs | Virginie Chuimer et Laurent Jammes. Intervenants | Loic Fel, Projet Coal | Frédéric Rodriguez, directeur de Greenflex-Ethicity, collection d’entreprise – Art contemporain et développement durable| Nathalie Blanc, directrice de recherche au CNRS| Claude d’Anthenaise, Conservateur du Musée de la Chasse et de la Nature | Maud Louvrier-Clerc Plasticienne engagée pour co-créer un développement durable.

Performance Conférence | VINCENT+FERIA |France

Diffusion de vidéos de |Map Office | Chine – France

jan 2014

DQVTM, Vitrines de la RATP, Gare de Lyon

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Du 18 mars au 8 juin, une pièce sera présentée dans la vitrines de la RATP, Gare de Lyon, Paris.

Pour la première fois dans l’histoire des vitrines du métropolitain parisien, des artistes français et chinois présentent des oeuvres dans celles de la ligne 14, interpellant de manière inédite l’usager en regard de l’environnement.

Dans le cadre du programme culturel « Dans Quelle Vie Tu Monde(s)? » célébrant le cinquantenaire de la reconnaissance de la République Populaire de Chine par la France et des manifestations organisées à Paris au sein de son Monde 1, le collectif DQVTM composé de chercheurs, artistes, scientifiques et entrepreneurs, invite huit artistes à exposer leurs oeuvres (photographies, installations, dessins) dans sept vitrines de la ligne 14. Deux vitrines à la station Madeleine, une à Pyramides, une à la station Bercy et trois à la gare de Lyon sont concernées par l’évènement. Elles accueillent les oeuvres de plasticiens chinois tels le photo-performer Li Wei, mais aussi Lingjie Wang Jingfang Hao, Gao Jié, Tao Zuo et des pièces d’artistes français comme Charles Dreyfus, collectif LPLT, Marie-Noelle de la Poype.

Ces vitrines, conçues comme un parcours artistique libre, sans fil chronologique, nous interpellent sur des questions d’actualité, parfois de manière provocante mais toujours poétique. Clin d’oeil artistique souterrain à ce qui se passe à la surface de notre terre, elles nous laissent toutefois maître de nous y arrêter ou de passer notre chemin. A la Madeleine, les photos étonnantes du désormais célèbre photo-performer Li Wei interrogent notre perception de l’espace physique, de notre course aveugle à la réussite sociale et économique et dialoguent avec l’oeuvre Fluxus de Charles Dreyfus. A la station « Pyramides », le collectif LPLT construit la sienne en « contrepied » de la pyramide évoquée par la station ; une « pyramide » où les forces s’équilibrent de manière arbitraire et où le matériau or nous fait réfléchir sur l’esthétisation à l’excès de notre société. La poésie enfantine de la pièce « Touch Me » de Marie-Noëlle de la Poype à Bercy fait écho à celle de « Bonjour/Au-revoir » des plasticiens chinois Lingjie Wang et Jingfang Hao à la gare de Lyon. De même, le jeune plasticien Tao Zuo y décrit un monde suspendu, « Le Vent d’Ange », univers entre deux cultures, deux territoires qui parle avec finesse du temps qui passe et du déracinement. Enfin, la pièce « The Wailing Wall » de Gao Jié pose la question sensible de l’art où tout est lié, le passé, le présent comme le futur. Elle comporte des éléments à découvrir petit à petit, en parcourant ses lignes sinueuses, arachnéennes, où notre regard se perd à volonté. Egalement performeur, Gao Jié réactivera, durant la foire Art Paris Art Fair (26-30 mars 2014), son action « Que vaut l’art gratuit ? », dans le métropolitain.

Cet évènement artistique ponctué de performances in situ se place au coeur de la pensée du programme culturel « Dans Quelle Vie Tu Monde(s) ? » en créant du dialogue et des échanges interculturels et participe de manière étudiée à la démocratisation de l’art, grâce au partenariat de la ratp.

jan 2014

Étoile magique

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Œuvres de la collection du Frac Lorraine & artistes invités
En partenariat avec l’Université du Temps Libre

Depuis des temps immémoriaux l’être humain scrute le ciel et s’interroge sur cet espace infini doté d’astres, planètes et constellations. Bien que la science ait acquis des connaissances très étendues en matière d’astronomie, le ciel reste à nos yeux toujours aussi mystérieux et fascinant, lieu des énergies invisibles et de l’apesanteur. C’est pourquoi, sans laisser aux seuls scientifiques, chercheurs ou astronautes le soin d’élucider les phénomènes célestes, les artistes, eux aussi, se font explorateurs de l’incommensurable.

Le titre de l’exposition Étoile magique évoque à la fois le soleil, régulateur de la vie sur Terre, et le nom d’une énigme mathématique créée à partir d’un polygone étoilé. Ainsi, les artistes mènent leur enquête poétique au cœur du système solaire pour nous révéler autrement les liens imperceptibles entre l’ici-bas et le tout là-haut.

Etoile magique bénéficie du soutien du Conseil Régional de Lorraine.

Artistes (Collection Frac Lorraine) :
Neal Beggs, Inaki Bonillas, Nancy Holt, Barbara & Michael Leisgen, Jiro Nakayama

et artistes invités :
Jingfang Hao & Wang Lingjie

sept 2013

Expo « Lumière » au château de Malbrouck

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Le Conseil Général de la Moselle organise au château de Malbrouck à Manderen, site Moselle Passion, une exposition exceptionnelle sur le thème de la lumière avec 14 artistes de Moselle. Elle est à découvrir du 14 septembre au 15 décembre 2013.

LE THÈME DE LA LUMIÈRE A UNE HISTOIRE…

Le thème de la Lumière ou des Lumières évoque les fêtes de fin d’année, les feux du foyer autour desquels on se rassemble au moment où le soleil décline à la faveur du solstice d’hiver. Ce rendez-vous constitue donc un bel écho à l’opération départementale Noëls de Moselle.
Le thème de la lumière est d’ailleurs très présent dans l’histoire de la peinture. Depuis la Renaissance, le feu du foyer (Georges de La Tour), la lumière céleste (Michel- Ange, Friedrich) ou la lumière naturelle (Turner, Monet, Corot) font l’objet d’intenses recherches de la part des artistes. Dès l’apparition de la photographie (Le Gray, Nadar) et du cinéma (Méliès, les frères Lumière), les artistes tentent de saisir les jeux d’ombres et de lumière.
Au XXe siècle, la lumière artificielle est au centre de nombreuses œuvres expérimentales. Elles en font non seulement un sujet, mais aussi un support (Man Ray, François Morellet, Julio Le Parc, Claude Lévêque).
En 2012 et 2013, quatre expositions d’envergure internationale ont traité différents aspects de cette question à Londres, Paris et Vienne.
L’exposition évoquera également les lumières de l’esprit, de l’âme et de la nature qui ont toujours fait l’objet d’une quête de la part des artistes. Elle répond à celle du Musée départemental Georges de la Tour de Vic-sur-Seille sur les Saint-Jérôme de Georges de La Tour, maître incontesté du clair-obscur.

14 ARTISTES DE MOSELLE AU CHÂTEAU DE MALBROUCK

Sept artistes sont confirmés et ont une carrière internationale : Yves Blin (Yutz), Jean-Jacques Dumont (professeur à l’École d’Art de Lorraine), Jean Christophe Roelens (ancien boursier du Conseil Général de la Moselle), Viviane Zenner (professeur en collège en Moselle), Florence Nief (Terville), Dany Mellinger (Metz) et Johu Thiam (né à Metz).
Quatre artistes sont émergeants, mais ont déjà une car- rière internationale : Sébastien Gouju (ancien boursier du Conseil Général de la Moselle), Frédérique Lecerf (professeur à l’université de Metz), François Martig (ancien boursier du Conseil Général de la Moselle), Aurélie Pertusot (ancienne boursière du Conseil Général de la Moselle).
Deux artistes sont diplômés de la promotion 2012 de l’ESAL : Aurélien Mélior et Lingjie Wang associé à Jingfang Hao.
Même si la mondialisation rend caduque toute idée d’ancrage pour les artistes, tous ont choisi de vivre, de travailler, d’échanger sur le territoire mosellan et de partager leurs œuvres avec le public mosellan.
Leur production témoigne de la vitalité de la scène artistique locale, avec une grande variété et une belle richesse dans les propositions artistiques. Leur présence ou leur passage en Moselle nous pousse à décaler notre regard, à suivre un instant leur sillage, comme l’on suivrait des yeux le voile lumineux d’une comète.
Un parcours thématique est proposé dans les espaces du château de Malbrouck. Il reprend les grandes questions de l’histoire de l’art: capter la lumière naturelle, les environnements lumineux, dessiner avec la lumière, la lumière – un phénomène physique, les lumières de l’âme.

PARCOURS DE L’EXPOSITION

Les thématiques suivantes sont abordées au sein du parcours :

CAPTER LA LUMIÈRE ET LE TEMPS
Des photographies de Jean-Luc Tartarin (sur-exposition à la lumière) et de Viviane Zenner (sous-exposition à la lumière), une installation de Jean-Jacques Dumont, deux films d’Aurélien Mélior et Frédérique Lecerf illustrent ce thème.

JEUX D’ESPACES
Les environnements lumineux sont abordés à travers les œuvres de Sébastien Gouju et de Johu Thiam. Elles mettent le spectateur en présence physique avec des ambiances lumineuses suggérant des impressions étranges : méditation, jubilation, doute, angoisse…

RAYON GRAPHIQUE : DESSINER AVEC LA LUMIÈRE

L’œuvre d’Aurélie Pertusot ne se découvre qu’avec le déplacement du spectateur, muni de lampes violettes. Lingjie Wang parvient à dessiner avec les mouvements du soleil grâce à une machine de son invention ; il travaille en étroite collaboration avec Jingfang Hao. Jean-Jacques Dumont crée des dessins fantômes, qui apparaissent et disparaissent.

LA LUMIÈRE, UN PHÉNOMÈNE PHYSIQUE
Dans cet espace, une œuvre de Lingjie Wang et Jingfang Hao change de couleur lorsqu’on la touche… Une œuvre de Jean-Christophe Roelens matérialise les théories de la lumière de Goethe et de Newton.

LES LUMIÈRES DE L’ÂME
Des œuvres de Florence Nief, Yves Blin, Dany Mellinger, François Martig et Frédérique Lecerf donnent une dimension spirituelle et philosophique à la lumière, en jouant avec son immatérialité, son caractère hypnotique ou symbolique.

VERBATIM :

Patrick WEITEN, Président du Conseil Général de la Moselle

« Nous vivons au château de Malbrouck un moment de lumière… Cette exposition est née au travers de la volonté du Conseil Général de la Moselle de rassembler en un lieu unique plusieurs artistes Mosellans. Nous prouvons ici que l’art émerge de nos territoires. Nous démontrons que l’excellence existe sur nos territoires et nous la mettons à l’honneur.
Cette exposition doit être mise en perspective des « Noëls de Moselle », avec les lumières de l’hiver qui arriveront bientôt…
L’an prochain, nous aurons pour la première fois les « Festivals de Moselle ». Des cabanes seront installées sur tous nos territoires et nous associerons dans cette dynamique les associations, les collèges, les écoles de musique et de chant. Notre démarche entre dans une nouvelle dimension et nos sites Moselle Passion sont déjà et seront plus encore des lieux de valorisation de la culture mosellane, des lieux d’échanges.
« Lumière », c’est une exposition que l’on parcourt avec fierté, et avec la volonté que la culture mosellane souffle et rayonne ailleurs. Il faut faire parler de la Moselle autrement, c’est l’un de nos objectifs. Il faut ouvrir la Moselle à des formes de culture venant de très loin, mais il faut également faire connaître aux Mosellans nos talents culturels. »

sept 2013

Prix d’Art Robert Schuman 2013

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16 artistes nominés pour le prix d’art Robert Schuman 2013

Résumé

Ce mardi 3 septembre, Erik Schrader, chargé des affaires culturelles de Sarrebruck, et Ingeborg Besch, commissaire de l’exposition, ont présenté dans la galerie d’art de Sarrebruck les 16 artistes nominés pour le prix d’art Robert Schuman. Chacune des quatre villes QuattroPole (Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves) a désigné quatre artistes qui participeront à cette édition. Les travaux des artistes relèvent entre autres des domaines de la peinture, de la photographie, de la sculpture, des vidéos et des installations.

Plus d’information

Cette année, c’est Sarrebruck, la capitale du Land de Sarre, qui organisera le prix d’art et l’exposition afférente dans la Stadtgalerie de Sarrebruck, l’église Johanneskirche et la galerie K4 du 29 novembre 2013 au 12 janvier 2014.

Les artistes de Luxembourg

Florence Thurmes, coordinatrice du projet pour la ville de Luxembourg, a choisi quatre artistes. Claire Barthelemy, photographe, travaille sur des thèmes tels que la migration, les destins personnels ou des sujets sociaux. Dans l’ensemble artistique « Endings », elle s’intéresse à la mort et au commerce qui y est lié. Jeff Desom, cinéaste, a obtenu de nombreux prix pour ses films, ses clips et ses installations vidéo. Ses travaux sont exposés dans le monde entier dans le cadre d’expositions et de festivals. Le peintre Misch Feinen privilégie l’observation de l’environnement industrialisé de l’homme. Son œuvre ne se limite pas à des sites industriels et des lignes à haute tension et prend tout son sens dans la précision, lorsque l’on s’attarde sur les objets qui se rencontrent dans le détail. Quant à Christian Frantzen, il peint aussi bien des paysages urbains que des natures mortes ou des motifs figuratifs.

Les artistes de Metz

Hélène Doub a sélectionné quatre artistes pour la ville de Metz. Guillaume Barborini crée une fresque murale à partir de lettres et de mots. Il s’agit d’un travail complexe et temporaire qui n’existera et ne sera visible que pendant l’exposition. Élodie Lanotte cherche à démontrer dans quelle mesure les choses quotidiennes dont nous nous entourons influencent notre comportement par rapport au monde et aux autres êtres humains. La peau, les vêtements et les accessoires en font partie. L’artiste met en scène ses happenings avec des individus et des vêtements et réalise des photos où le vêtement joue le rôle de l’acteur principal et prend vie sur le plan visuel. Le duo d’artistes Lingjie Wang et Jingfang Hao identifie, avec des formes et des structures, la relation de l’homme par rapport à l’univers, la nature et son existence. Le nom du quatrième artiste messin n’a pas encore été communiqué.

Les artistes de Sarrebruck

Ingeborg Besch, commissaire de l’exposition, a sélectionné quatre artistes pour la ville de Sarrebruck. Mert Akbal crée des courts métrages très imaginatifs à base de traits fins ou de silhouettes. Ceux-ci sont consacrés aux peurs ataviques et aux désirs des êtres humains ainsi qu’aux éléments bizarres du quotidien. Lesslie Huppert associe la peinture, le dessin et les installations vidéo en vue d’exprimer de manière directe la diversité de perspectives du monde. Son regard se pose tout particulièrement sur les hommes cherchant désespérément à s’orienter dans un environnement devenu tellement complexe. L’artiste Armin Rohr réalise des types d’œuvres très variés : petit tableau, grande fresque murale et décoration de fenêtres. Dans l’œuvre « Sounds like Paint » des artistes Martin Schmidt, Christof Thewes et Volker Sieben, la peinture et la musique se rencontrent, mais le cœur du projet réside dans l’idée de l’unicité. Chaque composition très travaillée n’existe qu’une seule fois.

Les artistes de Trèves

Johannes Stolpe et les frères Vamosi ont désigné quatre artistes pour Trèves. Sebastian Böhm développe depuis 1993 une peinture spéciale. Les motifs représentent la réalité de l’horreur, de l’offense et de la menace, de la peur et de l’isolation. Lors de son tour du monde qui a duré huit mois, Florian Luxenburger a photographié des individus et des paysages, une décharge d’ordures à Guatemala City ou encore un temple à ciel ouvert au Laos. Judith Spang souhaite conquérir l’espace dans une transformation acoustique. Un objet placé dans la pièce réagit en présence de l’observateur de l’œuvre en émettant un son et l’objet fait résonner les objets voisins avec ce bruit. On assiste ainsi à une interconnexion ludique entre les différents sens. Lors d’expositions et de concours, Laurent Steinmayer présente la poursuite intensive et cohérente de son langage. Son exposition réalisée en 2012 à Trèves (Tufa) était intitulée : « Laurent Steinmayer and friends – graffity is my religion ».

Le prix d’art Robert Schuman

Le prix d’art Robert Schuman est décerné par les villes QuattroPole Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves depuis 1991. Il est doté de 10 000 euros. Tous les deux ans, des représentants sélectionnés proposent quatre artistes pour leur ville respective. La peinture, la sculpture, la photographie, les installations, les médias et, en crossover, la combinaison des possibilités sont représentés dans une œuvre, tous genres confondus.

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