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juin 2018

L’Atlas des Nuages

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Publié en 1896, l’Atlas international des nuages, compilé grâce aux recherches et classifications de chercheurs comme Jean-Baptiste Lamarck, Luke Howard ou Ralph Abercrombie, est le premier ouvrage qui propose une nomenclature des nuages, notamment en latin, permettant aux météorologues européens de travailler tous ensemble. Cumulus, Stratus, Nimbus… deviennent ainsi les différents genres de nuages et témoignent de l’avènement et de la reconnaissance de la météorologie au 19ème siècle. Depuis l’antiquité, le thème du nuage est déjà prégnant dans l’iconographie et constitue un motif d’inspiration très important traversant les siècles, notamment à travers la peinture et la photographie.

Symbolique, poétique, menaçant, divin… le nuage est au cœur des représentations artistiques. Au 21ème siècle, il continue d’enthousiasmer de nombreux plasticiens et s’ajoute des problématiques environnementales et politiques.

L’exposition l’Atlas des Nuages se veut une approche à la fois ludique et sensorielle, éveillant la curiosité d’un public large tout en cheminant dans une promenade géographique, sociologique et philosophique.

Plus de vingt artistes internationaux sont présentés dans le projet, exposant photographies, cyanotypes, néons, installations d’ampoules, vidéos, sculptures de tissu, dessins, fresques…

Les drapeaux de nuages d’Anne Immelé interrogent les frontières tout comme les nuages-tampons de Marco Godinho questionnent les politiques migratoires et les flux humains de cette dernière décennie. Le nuage composé de 6000 ampoules créé par le collectif Caitlind Brown & Wayne Garrett invite les visiteurs à jouer avec cet arbre de lumière. Pollution, fumée se retrouvent dans les travaux de Christophe Urbain ou encore Hicham Berrada, quand Hoang Duong Cam dénonce les systèmes de transport des mégapoles asiatiques. Berndnaut Smilde recompose des nuages éphémères. Tandis qu’Emilie Faïf fait battre leurs cœurs, Marion Baruch les transperce. Shilpa Gupta les emprisonne ou parle au ciel. Julie Guillem et Jean Gabriel Lopez recréent leur propre atlas des nuages avec des procédés anciens.

Liste des artistes : Marion Baruch, Hicham Berrada, Olaf Brzeski, Caitlind Brown & Wayne Garrett, Rhona Byrne, Hoang Duong Cam, Julien Discrit, Arpaïs du Bois, Latifa Echakhch, Emilie Faïf, Marco Godinho, Julie Guillem, Shilpa Gupta, Anne Immelé, Hao Jingfang & Wang Lingjie, Feng Li, Jean-Gabriel Lopez, Johan Parent, Berndnaut Smilde, Christophe Urbain, Bruno v. Roels, Sophie Zénon.

 

jan 2018

La lumière n’existe pas

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Après leur participation à la 14ème biennale de Lyon et au 62ème salon de Montrouge, Anne-Sarah Bénichou invite Jingfang Hao et Lingjie Wang pour une exposition personnelle à la galerie. Le duo d’artistes, qui vit à Mulhouse et travaille entre Paris et Shanghai, propose principalement des installations. Formés en tant qu’ingénieurs avant d’intégrer une école d’art en France et particulièrement sensibles aux changements indétectables dans la nature, qu’il s’agisse du soleil, des étoiles ou du passage du temps, Jingfang Hao et Lingjie Wang proposent une vision poétique de ces changements tout en les exposant à la vue de tous.

Pour l’exposition, plusieurs œuvres et installations qui constituent des temps forts dans leur travail ces dernières années seront produites, ré-activées ou présentées pour la première fois, avec pour angle principal la réflexion des artistes autour de la lumière. Intitulée « La lumière n’existe pas », elle fait référence à une citation de Francis Picabia : “Ce sont les mots qui existent, ce qui n’a pas de nom n’existe pas. Le mot lumière existe, la lumière n’existe pas.” Il s’agit ici d’interroger notre perception de la lumière, de la beauté et des illusions qu’elle peut créer.

déc 2017

Les Faits du hasard

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09.12.2017 > 04.03.2018
avec Arcadi, dans le cadre de Némo, Biennale internationale des arts numériques – Paris / Île-de-France

dans le cadre de l’Année France-Colombie 2017, avec le soutien de l’Institut Français et de la Ville de Paris, et dans le cadre du Tandem Paris-Tokyo

Accidents artistiques intentionnels et relecture poétique d’une société technologique perçue à l’heure du numérique sont au cœur de la prochaine exposition centrale de la Biennale internationale des arts numériques au CENTQUATRE-PARIS, Les Faits du hasard. Une façon pour l’homme de reprendre la main sur la machine ?

codirection artistique : Gilles Alvarez et José-Manuel Gonçalvès

La Biennale internationale des arts numériques d’Ile-de-France, héritière du festival Némo, va retrouver pour sa deuxième édition (décembre 2017 – mars 2018) son centre névralgique du CENTQUATRE à l’occasion de sa grande exposition et thématique transversale : Les Faits du hasard.

Comme pour les deux précédentes expositions, la direction artistique y est cosignée par Gilles Alvarez, directeur de la Biennale et de la coordination événementielle d’Arcadi, et José-Manuel Gonçalvès, directeur du CENTQUATRE. Un gage de continuité pour une programmation qui s’inscrira à nouveau dans la grande mécanique artistique du hasard, de l’accidentel et de la sérendipité, ouverte, il y a deux ans, par l’exposition Prosopopées : quand les objets prennent vie. « Avant le hasard dans l’art, c’était l’erreur », affirme Gilles Alvarez. « Mais depuis Marcel Duchamp et la mécanique quantique, il existe un hasard intentionnel, un outil qui demande à être organisé par le geste artistique ».

Dans cette nouvelle exploration du rapport homme/machine, où le processus technologique se heurte à une équation artistique souvent capricieuse, plusieurs installations témoigneront donc d’étapes créatives alambiquées, passant par une multiplicité de supports à l’image du Buzz Aldrin Syndrom de Quentin Euverte, dans lequel matières analogiques, datas numériques, processus chimiques et projection live cinéma participent d’un imprévisible résultat, aux allures de cadavres exquis.
Pour José-Manuel Gonçalvès, il s’agit de « construire une exposition d’art contemporain qui va puiser dans toutes les esthétiques, dans le numérique, dans le théâtre d’objets, et de jouer de la variété du hasard pour montrer que le résultat d’une œuvre n’est pas toujours reproductible ». Attendez-vous donc à des surprises lorsque vous vous projetterez dans le corps d’un autre, à l’aide d’un casque (l’expérience de body swap de The Machine to Be Another du collectif BeAnotherLab) ou quand vous observerez les chorégraphies pixellisées des escargots augmentés de Cyril Leclerc et d’Elizabeth Saint-Jalmes (Le Pixel lent).

Pour autant, l’exposition Les Faits du hasard sera moins ancrée dans l’absurdité technologique que Prosopopées. Elle s’attellera à une lecture plus poétique, plus contemplative de notre société technologique filtrée par le numérique. « Le hasard, c’est le contraire de ce qu’on croit qu’est l’art numérique, dont on pense qu’il nous amène au contrôle de tout, à la perfection », résume José-Manuel Gonçalvès. « Mais peut-être que la plus grande perfection, c’est justement que les choses ne soient pas totalement parfaites ? ».
Humain, vous avez dit humain ?

déc 2017

Prix de la jeunesse Huayu

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  诞生于2012年的三亚艺术季,在过去六年的历练中,在展览规模和艺术水准上已具备相当的专业性,并在艺术界引起广泛讨论。

  即将于2017年12月8日开幕的第六届三亚艺术季“共同风景”,汇集华宇青年奖入围艺术家群展、华宇青年奖五周年回顾展、华宇艺术论坛等活动,在延续以往公益性的同时,更加强调公共性与在地性,助力艺术走进人们的日常生活。

  华宇青年奖于今年迎来了它的五周岁,本届艺术家提名名单也着眼于全球华人范围,汇集了来自北京、广州、台湾、香港、纽约、伦敦、柏林及洛杉矶等地的110位艺术家。华宇青年奖组委会邀请了活跃于当代艺术现场的54位艺术家、策展人及艺术写作者为提名嘉宾,鲍栋(独立策展人)、刘畑(独立策展人)、鲁明军(四川大学副教授、策展人、评论家)、彭禹(艺术家)及孙冬冬(独立策展人)为初评委员会成员。经过近三个月的资料收集与筹备,本届华宇青年奖初评委员会已于2017年9月23日完成初选评审工作,经过四轮评选与讨论,20位入围艺术家名单为:(排名按姓氏首字母序)

  陈哲、邓国骞、冯晨、郝经芳&王令杰、黄炳、简策、蒋竹韵、李宝玖、李明、廖斐、刘月、史镇豪、唐潮、王博、王拓、徐家维、杨露子、郑源、致颖、朱昶全。

  以上20位艺术家的创作形式包括且不限于绘画、装置、影像以及行为表演等,他们将携作品参与由孙冬冬任策展人的华宇青年奖入围艺术家群展。届时由评委会主席侯瀚如(古根海姆美术馆博物馆顾问策展人、评论家)、林天苗(艺术家)、凯伦·史密斯(OCAT西安馆执行馆长、评论家)、皮力(香港M+博物馆高级策展人)及张培力(艺术家)组成的终评委员会于现场召开闭门终评会议,最终甄选出两位获奖艺术家,在12月9日华宇青年奖颁奖现场授予“评委会大奖”和“评委会特别奖”。除现金奖励外,华宇青年奖将给与获奖艺术家在专业领域持续的支持,包括艺术家作品和项目的实施及展览,以及相关的策划、宣传和文献出版等。

  关于华宇青年奖

  华宇青年奖发起于2013年,是由华宇集团主办的公益性艺术奖项,专为在复杂的当代文化语境下不断实验和探索的青年艺术家而设,旨在持续性地呈现中国当代艺术的前沿面貌,展示新生代艺术家多维度的创作样态。华宇青年奖于2015年资助获奖艺术家胡为一实现了他在尤伦斯当代艺术中心的第一场美术馆个展“两点之间,没有直线”,同时也支持了艺术家吴超及其团队的“植物人视听唤醒项目”。

déc 2017

Objectif Terre

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Exposition proposée par le Musée Barrois. Regards contemporains sur l’écologie. À travers des œuvres issues de collections publiques et privées, le Musée barrois rend compte d’une création contemporaine autour de ce sujet d’actualité.
Les artistes ont toujours porté un regard aigu sur leur temps, prenant le pouls de la société et de son évolution. Aujourd’hui, la question de l’environnement est au cœur de toutes les préoccupations. Comment l’écologie est-elle prise en compte par les artistes contemporains ? Quel constat font-ils de ce monde qui change et quelle vision offrent-ils pour l’avenir ? Vernissage le mardi 5 décembre à 18h30.

nov 2017

Abattre les Murs, Régionale 18

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Le titre de l’exposition de la Regionale, cette année au Kunst Raum Riehen, a une consonance politique. Il ne se réfère pas seulement aux motivations qui ont conduit à créer la Regionale en tant qu’exposition d’art tri-nationale dans un espace transfrontalier, mais aussi aux nationalismes proliférant mondialement, aux murs menaçants, au cloisonnement, à l’isolation. Avec des oeuvres d’artistes des trois pays, l’exposition à Riehen s’entend comme un signal contre cela et fait la promotion de l’exposition la plus largement suivie de l’année. Des interprétations peintes ou abstraites et des
appropriations artistiques, des collages à effet dadaïste, de l’art de matériaux et objets, des maquettes évoquant l’histoire architecturale,
coloniale et littéraire, des images en mouvement, des identifications sculpturales du Moi, marquent l’exposition.

Der politisch angehaucht klingende Titel der diesjährigen Regionale Ausstellung im Kunst Raum Riehen bezieht sich nicht nur auf die Beweggründe zur Entstehung der Regionale als eine trinationale Kunstausstellung in einem grenzüberschreitenden Raum, sondern auch auf heutige, weltweit wuchernde Nationalismen, drohende Mauern, Abschottung und Isolation. Mit Werken von daran beteiligten Künstlerinnen und Künstler aus allen drei Ländern der Regio versteht sich die Ausstellung in Riehen als ein Gegenzeichen dafür und wirbt für die am stärksten beachtete Ausstellung des Jahres. Abstrakte malerische Interpretationen und Kunst Aneignungen, dadaistisch anmutende Collagen, Material- und Objektkunst, modellhafte Anspielungen auf Architektur-, Kolonial- und Literaturgeschichte, Bewegtbilder, skulpturale Identifikationen des Ichs prägen dabei die Ausstellung.

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